
Le thème de cette première Thématique est : Des pieds et des mains
Trois autres expositions thématiques, sur trois thèmes différents, sont prévues en 2011...
Cette galerie photographique permanente est à la disposition de tous les artistes photographes de Condat sur Vienne et d'ailleurs... Toute l'année, des photos artistiques ou d'actualité y sont exposées gratuitement.
Eric Nicolas et François Rousset sont des passionnés et ça se voit !
Si ces deux photographes Limousins sont des autodidactes, ils n’en sont pas moins des photographes animaliers reconnus, membres entre autres, de l’agence de photos de presse en ligne « naturimage » et régulièrement publiés dans la presse spécialisée. Les photos présentées lors l’exposition « Indiscrétions Limousines » ont nécessité des centaines d’heures d’affut dans des conditions parfois extrêmes, immergés par exemple pendant plusieurs heures, dans une eau à quelques degrés, sous un affut flottant, pour approcher saisir l’instant d’intimité d’un Grèbe Huppé ou d’une échasse blanche...
Mais la récompense est au rendez-vous les photos exposées à la galerie du cercle de Quorum sont une ode à la nature d’une qualité rare…
La Galerie du Cercle de Quorum expose les œuvres de ces 2 photographes du 27 septembre au 27 octobre 2010.
Après un premier travail sur le Tango – visible à Albi pendant le Festival ARTETANGO du 27 octobre au 1er novembre - Alain Lucas propose du 6 au 26 septembre 2010 à la galerie du Cercle de Quorum, à Condat, une série de photos sur la Salsa.
On y retrouve l’ambiance des nuits d’été, le plaisir des danseurs à se retrouver et à échanger.
C’est une vision souvent au plus près des couples, une volonté de capter les instants magiques d’une danse insaisissable, de restituer la magie de ces « noches calientes ».
- Selon les circonstances et le résultat attendu il photographie en numérique ou en argentique.
Sa formation aux bases de la photo s’est faite à la prise de vue et au laboratoire, ensuite c’est une question de pratique, de goûts personnels et de culture photographique.
Il présente sa démarche :
« Quand j’ai trouvé un sujet qui me passionne je cherche à dégager une approche personnelle, je suis attentif à mes impressions, aux gens que je photographie. J’aime connaître leurs réactions pour savoir si je suis sur la bonne voie.
Pour la Salsa ou le Tango je me suis situé dans une approche qui au début s’apparente au reportage pour évoluer vers un choix et une interprétation plus subjective. »
Pour son exposition d’été,
Cela fait maintenant 6 ans que les amoureux de vieilles demoiselles volantes se donnent rendez-vous à Saint Junien le deuxième Week-end de septembre. Organisée à l’origine comme une rencontre de copains, pilotes collectionneurs, cette manifestation est devenue, au fil des années, LE rendez-vous incontournable de ceux pour qui le simple bruit d’un moteur d’avion ancien fait renaître des rêves de gosses, quand, suspendus aux barrières blanches de Feytiat ils écarquillaient les yeux à la vue d’un J3 se dandinant au gré des taupinières, sur le parking herbeux du vieux « champs d’aviation »…
A Saint Junien, point de métal hurlant… Légend’Air n’est pas le domaine de l’aviation belliqueuse. Les machines créées pour tuer ne sont pas plébiscitées… Non… Légend’Air, c’est l’un des derniers rendez-vous des poêtes de l’Air… Pour la tribu Légend’Air (c’est ainsi que se sont baptisés les quelques passionnés qui ont eu la folie de croire à leurs rêves), l’important, c’est le plaisir de voler… dans la plus pure tradition des Blériot et autres Maryse Bastié, leur aviation à eux, est faite de sourires et de bonheur, pas de feu et de sang… point de rentabilité… ici, c’est gratuit !... tout le monde peut venir, voir, toucher, discuter avec les pilotes et les mécanos… bref, rêver !... Pour les organisateurs, la réussite de ce week-end à la campagne,., c’est de lire le bonheur dans les yeux écarquillés d’un gosse au passage d’un frêle avion torpédo suspendu à son moteur au bruit de machine à coudre… le succès, c’est de savoir, rien qu’en regardant le visage réjoui d’un « ancien », que les « acrobaties » d’un « Stampe » ou d’un « Tigre Mou » ont réveillé en lui quelque bon souvenir enfoui…
A Légend’Air, on ne parle pas d’argent… mais de plaisir partagé…
C’est ce rare moment de bonheur désuet que les 3 artistes présents à Quorum en juillet et Août vous invitent à partager avec eux… laissez-vous porter… envolez-vous… seuls les rêves sont sans limites.
Alain Fradet : peintre de l'Air, co-organisateur et créateur de toutes les affiches
Bernard Lazeras: photographe officiel de la manifestation 2009
JP Neymond: photographe et directeur des vols de la manifestation
"Une image n’est rien d’autre qu’une parcelle de temps et d’univers. C’est un instantané d’un morceau d’espace, un prélèvement à la chronologie d’un lieu, un échantillonnage de vie.
Ici, le jeu se fait par le choix des occurrences, du rythme, de l’intervalle. L’arrangement des fragments d’espace-temps est divers, travelling, plan séquence, gros plan, répétition…
Comme dans un puzzle, c’est la pièce manquante qui crée l’intérêt, l’espace à comble et crée l’intérêt de cette promenade originale et contemporaine à travers la ville de Limoges."
Né à Paris en 1953, Gérard Rousselle s’intéresse très tôt à l’image sous toutes ses formes. A 14 ans, il s’offre son premier appareil réflex, un Minolta STR 101… Il suit de loin les cours de l’école ABC pour acquérir les bases de la technique photographique. A cette époque, l’appareil « greffé » au bout du bras, , il « shoote » tout ce qui bouge. Il fréquente assidûment les grands concerts des années 70 tels que Pink Floyd, les Who, Led Zeppelin, etc…
Admirateur de Doisneau, Isis, Cartier Bresson, mais surtout Jean Loup Sieff, il arpente des rues en quête permanente de « scènes » à fixer sur sa pellicule.
Au fil des années, les contraintes familiales et professionnelles lui ont imposé un rythme moins soutenu. Avec l’arrivée du numérique, la rechute est « terrible » et il est désormais extrêmement rare de croiser cet infatigable chasseur d’image sans un appareil photo autour du cou.
Il se définit lui-même comme un voyeur, au sens noble du terme, plutôt que comme un photographe. Dans la série exposée à