mardi 16 mars 2010

Gérard Rousselle expose au Cercle

Né à Paris en 1953, Gérard Rousselle s’intéresse très tôt à l’image sous toutes ses formes. A 14 ans, il s’offre son premier appareil réflex, un Minolta STR 101… Il suit de loin les cours de l’école ABC pour acquérir les bases de la technique photographique. A cette époque, l’appareil « greffé » au bout du bras, , il « shoote » tout ce qui bouge. Il fréquente assidûment les grands concerts des années 70 tels que Pink Floyd, les Who, Led Zeppelin, etc…

Admirateur de Doisneau, Isis, Cartier Bresson, mais surtout Jean Loup Sieff, il arpente des rues en quête permanente de « scènes » à fixer sur sa pellicule.

Au fil des années, les contraintes familiales et professionnelles lui ont imposé un rythme moins soutenu. Avec l’arrivée du numérique, la rechute est « terrible » et il est désormais extrêmement rare de croiser cet infatigable chasseur d’image sans un appareil photo autour du cou.

Il se définit lui-même comme un voyeur, au sens noble du terme, plutôt que comme un photographe. Dans la série exposée à la Galerie du Cercle de Quorum, intitulée « VUES BASSES », il s’intéresse plus particulièrement à la géométrie des choses. Il y met en scène les lignes, les perspectives, les couleurs et la matière avec ce regard qui n’appartient qu’à lui. Une photo de Gérard Rousselle, dit Gégé, ça se dévorre des yeux sans arrière pensée… juste pour le plaisir !.

Membre du collectif de photographes Photolim87, Gérard Rousselle a été lauréat de plusieurs concours importants, notamment le concours « Tête en l’Air » à Limoges. Exposant régulier à l’espace Noriac et au marché de l’Art de Limoges, il a également été publié dans le bimensuel spécialisé Photophan