Aurélien LE DUC expose à partir du 3 Mai 2010, à la Galerie du Cercle de Quorum, à Condat. Une fois n'est pas coutume, je laisse à Michel Janvier, célèbre dessinateur-photographe (Rantanplan, Musicos, Chirac dans tous ses états... etc.....) le soin de présenter ce photographe traditionnel.
"En jeune et brillant universitaire scientifique qu’on pourrait croire plié au rationnel , Aurélien Le Duc ne manque pas de philosophie dans son regard sur la vie. Comme un Flaubert du XXI° siècle, il observe, dissèque, décortique à travers l’objectif, ses contemporains et leur environnement. Depuis déjà quinze ans, l’outil photographique donne corps au recul d’Aurélien sur l’agitation ambiante. Peu importe l’âge de l’appareil, du moment qu’il trouve les films qui s’y adaptent et ce qu’il faut pour les développer et les agrandir, notre homme s’appuie sur un savoir-faire vieux de cent soixante ans, ce qui, donc, garantit une lisibilité pour au moins cent soixante ans encore… Initié par des grands tels Philippe Bachelier ou Didier Carré, quel que soit le sujet, pas de passéisme ni de nostalgie dans ses clichés, puisqu’ils datent simplement de maintenant. Il n’a pas besoin de faire de la photographie pour être aimé ou reconnu. Aurélien marche dans son jardin, cultive ses plantes à l’écart du temps et de la mode. Il a compris que l’on ne peut avancer que si l’on sait d’où l’on vient. La pseudo-modernité virtuelle contemporaine qui rejette ce qui existait avant elle, porte déjà en elle-même le principe de sa propre fin. Les photos d’Aurélien, empreintes de délicatesse, de simplicité, de spontanéité, n’ont besoin ni d’alibi, ni de démonstrations techniques, ni de commentaires.
Elles sont rigoureuses sans être rigides et se libèrent des carcans de théories néo-perfectionnistes qui rassurent surtout les médiocres. Robert Doisneau, de passage en Limousin, disait un jour : « Les théories ? Ah, les théories, il faut s’appuyer dessus, elles finissent toujours par céder » . En 2008, regarder un cliché de l’immense Edward Weston (décédé il y a tout juste cinquante ans) est quelque chose qui dépasse tout notion de temps. C’est tellement évident qu’oser le dater devient un attribut vulgaire.
Aurélien Le Duc est un jeune et digne héritier de ces grands anciens qui photographient la vie avec leur coeur.
Ils ont la modestie d’être de simples et honnêtes témoins, accessibles à tous. C’est ce qui les rend
indémodables. "
"En jeune et brillant universitaire scientifique qu’on pourrait croire plié au rationnel , Aurélien Le Duc ne manque pas de philosophie dans son regard sur la vie. Comme un Flaubert du XXI° siècle, il observe, dissèque, décortique à travers l’objectif, ses contemporains et leur environnement. Depuis déjà quinze ans, l’outil photographique donne corps au recul d’Aurélien sur l’agitation ambiante. Peu importe l’âge de l’appareil, du moment qu’il trouve les films qui s’y adaptent et ce qu’il faut pour les développer et les agrandir, notre homme s’appuie sur un savoir-faire vieux de cent soixante ans, ce qui, donc, garantit une lisibilité pour au moins cent soixante ans encore… Initié par des grands tels Philippe Bachelier ou Didier Carré, quel que soit le sujet, pas de passéisme ni de nostalgie dans ses clichés, puisqu’ils datent simplement de maintenant. Il n’a pas besoin de faire de la photographie pour être aimé ou reconnu. Aurélien marche dans son jardin, cultive ses plantes à l’écart du temps et de la mode. Il a compris que l’on ne peut avancer que si l’on sait d’où l’on vient. La pseudo-modernité virtuelle contemporaine qui rejette ce qui existait avant elle, porte déjà en elle-même le principe de sa propre fin. Les photos d’Aurélien, empreintes de délicatesse, de simplicité, de spontanéité, n’ont besoin ni d’alibi, ni de démonstrations techniques, ni de commentaires.
Elles sont rigoureuses sans être rigides et se libèrent des carcans de théories néo-perfectionnistes qui rassurent surtout les médiocres. Robert Doisneau, de passage en Limousin, disait un jour : « Les théories ? Ah, les théories, il faut s’appuyer dessus, elles finissent toujours par céder » . En 2008, regarder un cliché de l’immense Edward Weston (décédé il y a tout juste cinquante ans) est quelque chose qui dépasse tout notion de temps. C’est tellement évident qu’oser le dater devient un attribut vulgaire.
Aurélien Le Duc est un jeune et digne héritier de ces grands anciens qui photographient la vie avec leur coeur.
Ils ont la modestie d’être de simples et honnêtes témoins, accessibles à tous. C’est ce qui les rend
indémodables. "
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